Là
où McDo et Quick se plantent lamentablement, notre frenchie enseigne qui vend
des burgers spécial micro-onde hors de prix dans les rayons frais de supers
marchés excelle. Enfin, disons au moins qu’ils assurent ! Voici donc, en
édition limitée : «
Le Ernest Burger, Sauce au Camembert & tranche de poitrine » de 220g.
Déjà
le nom, il faut oser. C’est à la fois péquenaud et bobo (bon après la
différence… heu l’égo ?) Bref, allez savoir, je vous laisse chercher… 2mn pas
plus ! Parce que c’est déjà 2mn de trop. Bref, Ernest nous dit, moi
j’viens d’là France profonde, celle qui te fait du fromage que pue ! D’un
autre côté le burger n’a rien d’incompatible avec la France : du pain, du
steak haché, du fromage, déjà on est plutôt bon là non ?
Bref,
trêve de plaisanterie, Le Ernest nous propose un pain fariné, avec un gros
steak haché, du camembert, de la poitrine de porc (appelé Bacon dans de
lointaines contrées anglo-saxonnes) et des oignons Mizou-Mizou qui font péter. Oups,
je m’égare, des oignons saumurés !
Comme
tous les burgers de la marque au frais, on met le tout au micro-onde (90 sec
recommandés par la marque), on attend donc le petit « pet » de la non
moins célèbre Grillbox© et quelques secondes plus tard voici le burger bien
chaud et presque prêt. Oui, il faut attendre un peu avant de pouvoir le manger
parce qu’il est vraiment chaud (1mn recommandée). Le burger sorti de sa boite,
les doigts malgré-tout brulés, voici donc ce qui nous attend : un beau
burger avec bun fariné, un bon gros steak et une odeur de camembert qui pue
mais pas trop et légèrement adouci par les oignons saumurés.
Le
burger est bon. Ho oui, il est bon. Le pain tient clairement ses promesses,
entre un pain classique fariné et un bun moelleux il sert à la fois de support
à l’Ernest… pardon : Le Ernest,
mais aussi garanti un goût des plus agréables. D’ailleurs, le nom Ernest qui me
faisait rire au départ prend toute son importance à la dégustation : on a
toujours le bon gros steak Charal de qualité, mais aussi une délicieuse sauce
au Camembert qui marque clairement le burger. Sans rentrer dans l’exagération
qu’aurait procuré un camembert au lait crus certainement trop fort pour ce type
de sandwich, on reste dans le raisonnable, ce qui permet aux oignons saumurés d’exprimer
également leur double saveur : celle du palais et celle, future, de la
digestion appelée « effet Mizou-Mizou ». Malheureusement, seule la
poitrine fumée reste en retrait : on la sent à peine, car peut-être
simplement trop fine.
Malgré
ce dernier bémol Le Ernest Burger carbure sec ! Un délicieux burger aux
accents français biens prononcés. Une très belle réussite de la part de Charal,
qui surpasse dans le domaine du French Burger ses concurrents Fast-foodiens
haut la main, qui après de longs et fastidieux essais n’arrivent pas à la
cheville de notre producteur de viande national.
Bravo à eux !
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