Nous
sommes au début de l’année 2012. L’épisode 1 de Starwars va sortir en 3D et
Quick en profite pour lancer une opération burger qui relèguera la sortie du
film 3D à une simple anecdote.
C’est
simple, l’opération se basera sur le côté clair et le côté obscur. Avec son
slogan « Choisi ton côté de la Force », l’enseigne nous propose un
Jedi Burger à la moutarde représenté par le sympathique Yoda et un Dark Burger
au poivre représenté par le pas du tout charismatique Dark Maul (et pourquoi
pas un Ewoks tant qu’on y est ?). Le tout était bien sûr renforcé par une
grosse campagne publicitaire. Il n’en fallut pas moins pour que j’aille tester
ces burgers. Mais Quick décida de faire encore plus fort : un troisième
burger était prévu pour début mars. J’ai nommé le Dark Vador Burger dont les
buns étaient d’un noir profond et presque inquiétant, à tel point que son
annonce a été prise pour un fake avant d’être officialisée sur le site
Quick ! Une fois sorti, on en parlait partout, même dans les journaux les
plus sérieux le Dark Vador Burger était un sujet d’articles assez élogieux.
Parce ce que s’il n’y’a qu’un seul burger à retenir au début des années 2000,
c’est lui : le Dark Vador Burger !
Livré
dans belle boite noire qui a du ravir les collectionneurs, le burger se
présentait tels que Quick nous l’avait promis : sombre et obscure. Le bun
était totalement noir et les ingrédients détonants. Deux beaux steaks fins
étaient séparés d’une tranche de fromage poivré. Ils étaient surmontés de
lamelles de salade, d’une bonne quantité de sauce au poivre et, tenez vous
bien, de quatre belles rondelles de piment rouge. Du vrai piment qui
pique !
Quick
a pris un triple risque : un bun à la couleur qui peut faire peur aux amateurs
de trucs soi-disant naturels, un burger hautement poivré et pimenté qui peut
décourager bon nombre de palais sensibles et le tout sponsorisé par une
campagne publicitaire que j’imagine couteuse (sans parler des droits à
Lucasarts). He bien je ne peux dire qu’une chose : Merci d’avoir
osé ! Merci Quick ! Et merci aux médias et très nombreux gens qui ont
fait de cette opération folle une réussite totale !
Parce
que manger un truc pareil c’était un pur régal. Cette sauce au poivre mélangée
à ces piments forts ont fait de ce burger une tuerie parmi les tueries. Je
n’avais (et n’ai toujours pas) mangé de burger aussi piquant en dehors de ceux
faits à la maison. Même l’Extra-Long-Chili-Cheese de Burger King ne lui arrive
pas à la cheville. Et puis un burger Dark Vador, franchement, ce n’est pas la
grande classe ? De toutes façon, y’a pas photo, j’en ai mangé plus d’un
jour sur deux pendant toute la durée de l’opération forcément trop courte à mon
avis. Mais la rareté crée de la valeur paraît-il et si je suis certain que peu
regrettent les burgers au foie gras de Noël, je reste persuadé que beaucoup
versent une larme à chaque fois qu’ils pensent au Dark Vador Burger.
Mais
finalement, aujourd’hui, je me demande si ce n’était pas un rêve ? A-t-il
bien existé ? Pourrais-je un jour dire à mes petits enfant incrédules me
regardant comme un vieux grabataire qui s’invente un passé glorieux : « je
suis venu, j’ai commandé, j’ai dévoré ! Veni, possedi, comedi ! » ?
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